Between Two Eternities : Alexia Laferté Coutu + Jessica Williams
Exposition en duo | Duo exhibition
Projet Pangée, Montréal, CA
19 janvier - 2 mars 2019 | January 19 - March 2, 2019
Alexia Laferté-Coutu commence ses œuvres en appliquant de l’argile à même la surface de bâtiments historiques. Une fois séchés, les fragments d'argile sont moulés et coulés en verre, laissant ainsi révéler des formes opalescentes marquées par les doigts qui ont pressé la glaise contre l’édifice. Ce processus permet à Laferté-Coutu de questionner la nature insaisissable de l’histoire et de son héritage, menant à une réflexion sur notre besoin d’entretenir avec eux un rapport sans cesse renouvelé par le geste et l'attention. En traversant de multiples étapes de moulage, les œuvres s’éloignent de la représentation formelle et laissent place à des traces immatérielles. Ces sculptures, assez petites pour être portées dans nos bras, sont le réceptacle des subtilités de l'histoire des pierres des bâtiments qu'elles ont un temps recouvert (des pierres jadis sculptées avec énergie, ou doucement polies par la poussière, la pluie et le vent ou les mains qui ont touché leur surface avant nous ainsi et les corps qui s’y sont appuyés).
Texte d’exposition | Exhibition text
Alexia Laferté-Coutu commence ses œuvres en appliquant de l’argile à même la surface de bâtiments historiques. Une fois séchés, les fragments d'argile sont moulés et coulés en verre, laissant ainsi révéler des formes opalescentes marquées par les doigts qui ont pressé la glaise contre l’édifice. Ce processus permet à Laferté-Coutu de questionner la nature insaisissable de l’histoire et de son héritage, menant à une réflexion sur notre besoin d’entretenir avec eux un rapport sans cesse renouvelé par le geste et l'attention. En traversant de multiples étapes de moulage, les œuvres s’éloignent de la représentation formelle et laissent place à des traces immatérielles. Ces sculptures, assez petites pour être portées dans nos bras, sont le réceptacle des subtilités de l'histoire des pierres des bâtiments qu'elles ont un temps recouvert (des pierres jadis sculptées avec énergie, ou doucement polies par la poussière, la pluie et le vent ou les mains qui ont touché leur surface avant nous ainsi et les corps qui s’y sont appuyés).